« Sur les conseils d’Alfred Cortot, se remémore-t-elle, j’ai d’abord travaillé avec Marguerite Long – elle enseignait alors dans les “petites classes” du Conservatoire de Paris. » Culte du jeu perlé oblige, « elle nous forçait à jouer beaucoup de Czerny, parfaitement et de mémoire ». Un an plus tard, Gaby Casadesus entre en classe supérieure sous la direction de Louis Diémer. « Quand je suis entrée dans sa classe, il était déjà, hélas, très âgé – il lui arrivait parfois de s’assoupir pendant les cours. Il dispensait néanmoins un enseignement magnifique qui nous mettait en contact avec tout ce qu’il y a d’important dans la littérature de piano, en particulier Bach et les sonates de Beethoven, dont il exigeait qu’on les travaille toutes, mais aussi Chopin et Liszt. Diémer se montrait par ailleurs très ouvert à la musique moderne – Saint-Saëns, Fauré, Debussy et même Ravel. »
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